Le geolier, la candidate socialiste et la soupe à l'oignon

Publié le par Alpasyr Meringensis

Un article sur l'état du PS en France serait non seulement chiant et mal fait (car je ne me sens pas l'étoffe de tels articles) mais en plus totalement inutile, ce qui est sans doute le pire. Je préfère donc vous narrer, chers citoyennes et citoyens, un rêve cancellarien des plus étranges qui je fis il y a quelques jours à Saint-Malo, alors que je me déplaçais pour fonder une province et bâtir un château (article à venir).

Dans ce rêve intervenaient deux figures éminentes du parti socialiste français : Ségolène Royal et Pierre Moscovici. Tous deux étaient dans une ville imaginaires pour un meeting de Ségolène Royal, cette ville bizarre étant en partie construite sur pilotis, au-dessus d'une mer d'émeraude. Après le meeting, je devais retrouver nos deux protagonists pour bavarder dans un café. Pierre Moscovici avait des spasmes conpulsifs à l'oeil et une grande mèche de cheveux qui le gênait sur le front (ce qui est totalement impossible comme le savent toutes les personnes qui ont déjà vu une image de Moscovici avant de lire cet article). Je précise également que j'apprécie beaucoup Pierre Moscovici car sinon, vu ce qui va suivre, et qui est ignoble, on pourrait croire que je veux répendre sur lui de fausses allégations.

Soudain, cash, le dit Moscovici m'avoue qu'il retient prisonniers des enfants dans une tour néo-gothique (un truc dans le genre de la tour Malakoff à Trouville) et qu'il leur fait du mal. Il me dit qu'il aimerait bien me garder prisonnier aussi et essaye de m'acheter en me promettant de me donner des drapeaux (oui, je suis capable de beaucoup de choses pour des drapeaux). Manque de bol pour lui, j'avais déjà tous les drapeaux qu'il me proposait dans ma collection, et il n'avait pas beaucoup d'imagination. Par peur que je le dénonce, Pierre s'est alors levé, est parti en courant vers une dune de sable fin et nous a laissé tous seuls, Ségolène (qui portait des lunettes comme à ses débuts) et moi.

Je commence alors à discuter avec elle. Quand même, c'est une ancienne candidate à la présidentielle française, elle doit avoir des trucs à raconter. Mais je lui dis que je n'ai pas envie de la questionner sur la campagne, que tout a été dit là dessus, et que de toute façon tout le monde doit déjà la saouler avec ça. Elle m'en sait gré. je lui demande donc plutôt quelle est sa fleur préférée. Elle me répond en riant que c'est une question un peu trop personnelle. Je la questionne alors pour savoir quelle est sa soupe préférée. Elle me dit toute joyeuse : "la soupe à l'oignon !"

Pourtant je me fous complètement de l'état du PS en France. Je doute vraiment que Ségolène Royal porte encore ces affreuses lunettes, et ça serait vraiment affreux que Pierre Moscovici retienne des enfants dans une tour, serait-ce une tour néo-gothique.

Mais j'aurais appris une chose : pour moi et jusqu'à la fin de mes jours, vous pourrez me dire ce que vous voulez, c'est acquis, rien n'y changera : la soupe préférée de Ségolène Royal est et restera la soupe à l'oignon. J'en suis sûr. Persuadé. Il ne peut en être autrement.

Vous remarquerez qu'elle aurait pu dire que sa fleur préférée était la rose rouge et qu'elle ne l'a pas fait...



Illustration : Véritable portrait de Monsieur Ubu, par Alfred Jarry, 1896

Publié dans Affaires étrangères

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F
moi c'est victor hugo qui m'a parlé en rêve.<br /> <br /> On a tous nos héros ;-)
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A
Quand j'étais petit, je collectionnais les petits drapeaux en fer blanc qu'on trouvait dans les paquets de biscuits L'Alsacienne. Je me souviens que, dans la série Europe, le drapeau que j'eus en dernier, et qui me permettait donc d'avoir enfin la série complète, fut celui de la Finlande, et que la chose me paraissait logique, ce nom devant forcément signifier "pays de la fin". J'ai toujours été passionné par l'étymologie - et par la géographie.
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