Déclaration de reconnaissance (2/2)

Kosovo :

L'Alpasyrie fait la grise mine en découvrant le nouveau drapeau du Kosovo, vexillologiquement et graphiquement très décevant. 

Les étoiles y symbolisent soit les minorités nationales du Kosovo, soit les six pays des Balkans où vivent des Albanais (Serbie, Macédoine, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Albanie et Kosovo, ce qui dans ce cas pose le problème d'une aspiration à une grande Albanie...). Les couleurs, de même que la disposition, sont un clin d'oeil au drapeau européen et montre l'aspiration kosovare à rejoindre les instances européennes. La carte du pays figure en jaune. 

Représenter une carte est une manière de symboliser une volonté d'unité dans un pays déchiré. C'est ce parti qui avait été adopté lors de la création du drapeau de Chypre, mais c'est, selon l'opinion du chancelier d'Alpasyrie, un choix vexillologique peu gracieux et faible dans la réflexion sur les symbole et l'histoire du nouveau pays. "A mon avis, ce drapeau va avoir du mal à s'imposer face au drapeau albanais traditionnel. Il est cependant évident que le nouvel Etat doit se forger son propre symbole national. Mais je pense que ce drapeau ne tiendra pas sur le long terme, et on verra peut-être le Kosovo en changer d'ici quelques années", a déclaré le chef de l'Etat hier. 

















Tibet :

L'Alpasyrie a fait savoir, par la voix de son chancelier fédéral, qu'elle ne reconnaissait pas l'occupation du Tibet par la Chine populaire depuis 1950. Elle considère que le Tibet est un Etat indépendant et souhaite attirer l'attention sur une situation qui laisse la communauté internationale (et on sait pourquoi...) totalement indifférente. 

Le drapeau du Tibet, interdit en Chine populaire, sera symboliquement hissé sur le grand mât à drapeaux dans la capitale historique, Phénix-le-Meringance, le samedi 1er mars prochain.