Allocution de S.E. Alpasyr Meringensis, chancelier, à l'occasion de la nouvelle année

Citoyennes, citoyens d'Alpasyrie ou en poste à l'étranger,

De retour à la chancellerie après des vacances absolument pas méritées mais quand même prises, votre chancelier vous revient transformé et plus déterminé que jamais à conduire notre nation dans la bonne voie. 

Comme il se doit, je dresserai d'abord un bilan de l'année écoulée. En fait, il ne s'agit pour l'Alpasyrie, fondée en mai dernier, que d'une demi année. L'année de la création, de la mise en place des institutions provisoires, puis des premières réformes affermissant nos instances gouvernementales, nos symboles nationaux et organisant notre fédération à l'échelon territorial. La nomination du premier Conseil Suprême Libre vient parachever ces premières réformes fructueuses. 

Sur un plan plus personnel, je dois vous avouer que cette année fut particulièrement étrange. Je me suis éloigné d'une amie autrefois chère, j'ai noué de nouveaux liens aujourd'hui très importants à mes yeux, j'ai connu des échecs, j'ai connu des moments d'extrême solitude et de noirceur absolue, des pleurs et des errances, et pourtant je me suis plu à aménager la chancellerie, enclavée dans cette ville que j'aime tant elle aussi, j'ai eu l'opportunité d'étudier dans un lieu prestigieux et fascinant. Alors non, je ne vous ferai pas le coup du "y'a du bien, y'a du pas bien". Je vais trancher. Actuellement, en ce début de nouvelle année qui n'est pourtant qu'une coupure artificielle mais tellement nécessaire, j'ai envie d'oublier 2007. Une "annus horribilis" comme dirait ma consoeur Elizabeth Alexandra Mary Windsor. 2008 me semble bien mieux commencer. 

Alors, quelles seront nos actions liées à la Fédération et à la politique étrangère en ce début d'année ? Peut-être assister au mariage de mon homologue français le 9 février, et, toujours en ce qui concerne les affaires internationales, une attention particulière sera portée aux prochaines élections municipales en France, puisque de nombreuses provinces alpasyriaques sont enclavées dans des communes françaises. Je reviendrai sur ce point d'ici peu de temps, notamment en ce qui concerne Phénix-le-Meringance, notre belle capitale historique, puisque vous aurez remarqué que j'ai nommé au CSL le citoyen Matthieu dit Matt intendant à la Surveillance démocratique aux abords de la capitale, dans le but justement de protéger notre nation. L'Alpasyrie va également s'agrandir, notamment lors du déplacement officiel que j'effectuerai en mars prochain sur le continent australien. L'atlas vexillologique des provinces est également en préparation et devrait paraître bientôt.

Mes chers concitoyens, mes chers amis, nous avons de grandes et belles choses à vivre en Alpasyrie et dans les pays voisins. Votre chancelier se sent restauré de l'intérieur. Il tâtonne encore un peu car il a peur d'aller trop vite et veut absolument éviter une rechute, mais ça doit être la bonne cette fois ci. Il le faut, et ça le sera. 

Je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2008. Tous mes encouragements dans vos vies, et tous mes remerciements pour votre présence, votre aide, votre attention, votre contribution à mes côtés. Il y a des gens à qui je ne souhaite rien de bon, donc je ne dis rien. Je souhaite aussi la Santé (prison de la) à Monsieur Pasqua (oups, présomption d'innocence...).


Liberté et Renaissance, 


Vive l'Alpasyrie, fédérale, libre et merveilleuse !


Alpasyr Meringensis, chancelier